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Musée d' Art moderne et contemporain (MAMCS)
Le Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS) s’organise autour d’une vaste nef. Cette véritable "rue intérieure" distribue plusieurs espaces présentant les collections d’art moderne et contemporain ainsi que le cabinet d’Arts Graphiques et de Photographie. Près de 5 000 m² sont ainsi consacrés à la présentation des œuvres.
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Expulsé de l’école d’art de Berlin-Est pour "immaturité politique", Georg Baselitz s’installe à l’Ouest en 1956. Il cosigne avec Eugen Schönebeck, en 1961, le manifeste Pandemonium. Cri de révolte placé sous le signe d’Antonin Artaud et de Lautréamont, ce texte définit "un réalisme pathétique", dans une tradition expressive propre à l’art allemand. Évoquant l’Allemagne comme le "pays des images laides", Baselitz développe une œuvre picturale figurative et violente en rupture avec tout savoir-faire et toute tentative de séduction du regard.
Drei Köpfe mit Schnecke est l’un des premiers tableaux issus de la série dite des Tableaux-fracture soit des œuvres barrées par de grandes horizontales ou obliques où se tiennent simultanément plusieurs scènes, qui préfigurent le renversement des toiles qui interviendra à partir de 1969. Corps difformes et grimaçants, couleurs boueuses juxtaposées à des couleurs criardes, tout semble réuni pour montrer de la façon la plus crue comment la peinture, comme l’Histoire, peut être dérangeante.
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Pour en savoir plus sur l’artiste et son œuvre, visitez le site de Georg Baselitz.Agrégateur de contenus
Issue des expériences du cubisme et du Dada à Zurich, la pratique du collage est restée une composante importante des avant-gardes artistiques de l’entre-deux-guerres. Avec Kurt Schwitters, Hans-Jean Arp a été l’un des premiers à réaliser des œuvres à partir d’assemblage d’objets hétéroclites le plus souvent considérés comme sans valeur.
La Trousse du naufragé, est l’une des très rares sculptures qu’il a réalisées en bois flotté, certainement sous l’influence de Schwitters. Les éléments épars ici rassemblés, sans doute à l’occasion d’un séjour sur l’île de Sylt en 1920, évoquent, à travers leurs formes érodées, les mouvements de l’eau qui les ont produites et rejetées. Avec l’assemblage, elles reprennent corps et réintègrent le processus de l’artefact. Cette œuvre a appartenu à Tristan Tzara et figurait à la célèbre "Exposition surréaliste d’objets" à la Galerie Charles Ratton en 1936.
Pour en savoir plus sur l’artiste et son œuvre, rendez-vous sur le site de la Fondation Arp (nouvelle fenêtre).
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Claude Monet entreprend dès 1888 ses célèbres "séries" de peintures, répétant jusqu’à trente fois un même sujet mais saisi dans des conditions lumineuses et climatiques différentes.
Le Champ d’avoine aux coquelicots fait partie d’une série de cinq tableaux que l’artiste réalise au cours de l’été 1890, à Giverny, à partir d’un point d’observation rigoureusement identique. La composition extrêmement dépouillée donne lieu à cinq variations chromatiques qui transcrivent cinq atmosphères lumineuses différentes correspondant, pour cette série, aux différents moments d’une journée.
Le langage mis au point par Monet et les impressionnistes (touches morcelées, mélange optique des couleurs, juxtaposition de teintes complémentaires et suppression du dessin) est employé ici avec une parfaite maîtrise pour restituer fidèlement une impression visuelle.
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En 1868 s’ouvre à Londres une "Doré Gallery" où sont exposés en permanence les tableaux de l’artiste.
Le chef-d’œuvre, et la grande attraction, est cette gigantesque peinture religieuse représentant Jésus à sa sortie du tribunal, après sa condamnation par Pilate. Au milieu d’une foule curieuse ou hostile, le Christ, vêtu de blanc et placé au centre même du tableau, semble irradier toute la scène d’une douce lumière surnaturelle. L’œuvre frappe d’emblée par l’ampleur de sa composition, par la vitalité émanant d’une foule gesticulante, et par l’efficacité d’une mise en scène dramatique et théâtrale. Peinture "à grand spectacle", elle évoque les futures superproductions cinématographiques, les grands péplums hollywoodiens. Très réaliste par la précision des détails, l’œuvre touche au sublime par sa démesure et sa force narrative.
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Acquisitions récentes
Les Musées de la Ville de Strasbourg viennent d’enrichir significativement leurs collections grâce au don de Françoise Saur d’une série de photographies pour le Musée d’Art moderne et contemporain (MAMCS) et à l’acquisition d’un tableau de Louis de Boullogne en faveur du Musée des Beaux-Arts.
Françoise Saur, Compositions sur le marbre, 2019
Françoise Saur, Compositions sur le marbre, 2019 Série de vingt-six photographies, 120x85 cm et 60x42 cm.
L’artiste a souhaité faire don au MAMCS de l’intégralité d’une série intitulée « Compositions sur le marbre » qui donne à voir un ensemble de natures mortes mettant en scène des fleurs dans un vase posé sur fond de marbre. Cueillies près de Colmar, les variétés de fleurs différent, mais toutes sont d’une seule et unique couleur, constituant un herbier de la flore locale en forme de nuancier empruntant à la palette du peintre. Dans un décorum à l’esthétique mortuaire, les fleurs de Françoise Saur sont encore belles et colorées ; elles achèvent de s’épanouir via un medium emblématique de l’écoulement du temps (la photographie et le temps de pose), offrant leurs derniers éclats à l’objectif de l’artiste.
Louis de Boullogne le Jeune, Le Triomphe de Galatée
Louis de Boullogne le Jeune, (Paris, 1654 - Paris, 1733), Le Triomphe de Galatée Huile sur toile, 72 x 103 cm
Le sujet est tiré des Métamorphoses d’Ovide. On voit à gauche le cyclope Polyphème qui tomba amoureux de Galatée représentée triomphante sur les mers, sur une conque tirée par un dauphin et entourée de naïades, putti et tritons. L’artiste a choisi de ne pas représenter Acis, rival malheureux de Polyphème. Au début du XVI e siècle Raphaël en avait donné la version canonique à la Villa Farnésine.
Cette acquisition du Musée des Beaux-Arts permet de représenter ce moment précieux de la peinture française jusqu’à présent absent dans le parcours du musée, entre l’art classique (celui d’un Le Sueur) et les débuts du jeune Boucher, présents quant à eux sur les cimaises du musée.