Langues

Musées de la ville de Strasbourg Accès par public

Entête de page

Applications imbriquées

Parcours du MAMCS

L’architecture et les œuvres liées au bâtiment

Conçu par les Ateliers d'architecture AFA, Adrien Fainsilber et Associés, le bâtiment du MAMCS s’organise autour d’une vaste nef vitrée (109 mètres de long, 25 mètres sous plafond). Cette véritable "rue intérieure" baignée de lumière distribue plusieurs espaces au rez-de-chaussée où sont présentées les collections permanentes et les expositions temporaires, ainsi qu’une salle consacrée à l’œuvre de Gustave Doré et les espaces immersifs d’Expérimamcs !

Plusieurs œuvres magnifient ce bâtiment de grès et de rébéton et sont visibles depuis l’extérieur : une suite de Fibonacci de Mario Merz éclaire de bleu la façade à la nuit tombée, un cheval d’inspiration antique de Mimmo Paladino surplombe les terrasses, une grande fresque conçue par le duo nord-américain FAILE « raconte » Strasbourg sur près de 1000 m2 sur les murs extérieurs tandis qu’un « fantôme » Thomas Schütte accueille le visiteur sur le parvis du musée.

Les collections

Le fonds initial constitué au gré de divers legs et donations (notamment de la famille Arp) s’est enrichi d’acquisitions et de dépôts émanant – entre autres - du Musée National d’Art Moderne et du Musée d’Orsay, pour compter aujourd’hui plus de 18.000 œuvres. Peintures, sculptures, dessins, gravures (avec un accent marqué autour de la gravure allemande de l’entre-deux guerres), photographies (dont plusieurs fonds remarquables autour de Charles David Winter ou encore Jacqueline Rau) ainsi que des vidéos (en passant par la réalité virtuelle) et des installations monumentales forment aujourd’hui une collection toujours en accroissement. Présentée par rotations régulières, cette collection voyage aussi de par le monde à la faveur de prêts en France et sur le plan international.

Le fonds moderne débute avec les artistes Impressionnistes (Monet, Pissarro, Sisley) pour aller jusqu’aux pionniers de l’abstraction (Kupka, Kandinsky), sans oublier quelques figures marquantes des arts décoratifs (des ensembles importants sont réunis autour de Carabin, Spindler, Ringell d’Illzach).

La collection contemporaine, quant à elle, met en lumière l’art des années 1960 (Fluxus, Arte Povera, Supports-Surfaces, etc.). Elle réunit également un ensemble de peintures allemandes unique en France (Baselitz, Penck, Lüpertz) et réserve une belle place aux artistes contemporains français (Xavier Veilhan, Franck Scurti, Valérie Favre, Didier Marcel, Stéphane Calais, Françoise Pétrovitch…) et ce, jusqu’aux plus jeunes générations (Clément Cogitore, Annabelle Amoros, Vincent Broquaire, Mali Arun,…)

Deux espaces retiennent tout spécialement l’attention : une grande salle consacrée à l’artiste Gustave Doré, natif de Strasbourg, où se tient une peinture au format extraordinaire (6 mètres sur 9 mètres) et la reconstitution du Salon de Musique de Kandinsky, conçu par l’artiste en 1931, dans lequel les visiteurs sont invités à s’asseoir et profiter d’une sélection musicale.

Joyeuses Frictions

En 2018, le MAMCS a célébré ses 20 ans. Cet anniversaire a conduit l’équipe du musée à repenser le parcours des collections permanentes sur les deux niveaux de visite, à la fois sur le grand plateau du rez-de-chaussée et les quatre vastes salles du premier étage. De nouveaux principes définissent ainsi leur présentation sous le titre de « Joyeuses frictions ». Ces « frictions » sont celles produites, notamment, par une organisation non chronologique qui aurait placé l’art moderne en amont de l’art contemporain et sépré des « familles d’artistes » peut-être plus éloignées dans le temps mais gagnent à être réunies dans une proximité visuelles. Les salles deviennent ainsi le théâtre de thématiques transverses qui permettent la rencontre entre Le Penseur de Rodin et un grand nu du Judith Reigl ou encore qui autorisent le dialogue entre les plâtres de Arp et le travail de Pino Pascali.

La salle Paysage/photographie/peintures, par exemple, en ouverture de parcours propose une rencontre autour du plein-air où l’on a pu voir se côtoyer les Impressionnistes (Monet, Pissarro, Sisley), les photographes historiques de grands espaces (Jules Arnold, Adolphe Braun) et des plasticiens contemporains (Yannick Demmerle, Jean-Luc Tartarin, Torbjorn Rodland).

  • « La touche » (de Bonnard à Bertrand Lavier),
  • « La synthèse des Arts » (de Kupka à Alexei Kallima),
  • « Les tentations de l’abstraction » (de Herbin à Farah Attassi),
  • « le Nu » (de Picasso à Annette Messager),
  • « Forme et informe » (de Max Ernst à Daniel Buren),
  • « Billet d’humeur » (de Sanejouand à Alain Séchas),
  • « Histoires Naturelles » (de Brauner à Thomas Huber)

sont autant de propositions qui ménagent des surprises au visiteur, l’invitent à revoir ce qu’il connaît et à découvrir d’autres voies moins explorées de la création.

Les espaces immersifs

Faire une pause dans sa déambulation pour découvrir autrement les œuvres, s’asseoir un moment pour dessiner, lire, écouter,… telle est la proposition qu’offrent les espaces intitulés « Salles parenthèses », « Le Studio », « Expérimamcs » qui jalonnent le parcours du musée. Nul besoin d’être un spécialiste en Histoire de l’Art ou un artiste soi-même pour expérimenter les différentes activités proposées : jeux graphiques, d’arts plastiques ou poétiques, dispositifs sonores ou numériques… autant de sollicitations où le visiteur devient acteur de sa rencontre avec l’art.

Les expositions

Conçu par accueillir régulièrement des expositions, le MAMCS présente annuellement plusieurs projets de formats différents qui vont du réaccrochage complet d’une salle à la faveur de l’entrée en collection de nouvelles œuvres en collection à l’installation d’un projet temporaire spécifiquement scénographié sur les quelque 600 m2 de sa salle du rez-de-chaussée.

Alternant des propositions dans le champ de l’art moderne (« Art is Arp » en 2009, « Tristan Tzara, l’homme approximatif » en 2016, « Käthe Kollwitz, je veux vivre dans ce temps » en 2019, « Marcelle Cahn, en quête d’espace » en 2022) et de la création contemporaine (« Annette Messager, Continent noir » en 2012, « Daniel Buren, Comme un jeu d’enfant » en 2014, « Joana Vasconcelos, I want to break free » en 2018, « Damien Deroubaix, Headbangers Ball » en 2019), la programmation des expositions du MAMCS s’écrit en termes de prolongement de la connaissance des collections conservés et d’écho aux questions contemporaines.

Rubrique