Musée des Arts décoratifs - Musées de Strasbourg
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Musée des Arts décoratifs
Installé au rez-de-chaussée du palais Rohan, ancienne résidence des princes-évêques élevée de 1732 à 1742, ce musée comprend deux sections : les somptueux appartements des cardinaux de Rohan et les collections d'arts décoratifs strasbourgeois, principalement axées sur l'histoire des arts appliqués à Strasbourg au XVIIIe siècle. Le musée présente également une sélection de jouets mécaniques, issus de la donation Tomi Ungerer.
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Bien qu’assez éloigné stylistiquement des cabinets encore très italianisants réalisés par Domenico Cucci aux Gobelins à la même époque, le meuble de Strasbourg illustre d’une manière éloquente la synthèse française qui s’est opérée dans l’ébénisterie parisienne des années 1670. Malgré certains de ses détails décoratifs évoquant les productions contemporaines de Cucci, il serait difficile en l’état actuel des connaissances de lui attribuer la paternité de ce cabinet. D’autant plus qu’au moment de sa création, plusieurs ébénistes appartenant aux milieux assurant l’ameublement des maisons royales exécutaient ce genre de cabinet enrichis de marqueterie de pierres de rapport.
Les motifs héraldiques ou allégoriques de bronze doré, présents en grand nombre, tendent à penser que ce cabinet a été réalisé pour un éminent personnage jouant un rôle important dans l’armée mais non encore identifié à ce jour.
Lire aussi La restauration du cabinet parisien XVIIème siècle. (Lien vers Musées & Co > Musée des Arts décoratifs > Collections > Restauration > Restauration du cabinet parisien XVIIème siècle)
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Coupe à pied en forme de vase Médicis à décor allégorique symbolisant la prospérité. Ce type d’objet est dérivé des hanaps rhénans du XVIe siècle.
Une inscription commémorative rappelle que ce vase a été offert au maire Jean Frédéric Brackenhoffer en reconnaissance des services rendus à la population strasbourgeoise pendant le blocus de 1814.
Sous le présentoir est gravée la signature : Kirstein orfèvre a Strasbourg. La coupe est conservée avec son coffret en maroquin rouge doublé de velours de soie vert.
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Cette écuelle à bouillon, à riche décor rocaille naturaliste, est accompagnée d’un couvercle munie d’une prise en forme de bouton de fleur.
Ce modèle, caractéristique de la production strasbourgeoise, constitue une des principales spécialités des orfèvres strasbourgeois.
La typologie Renaissance du bouillon strasbourgeois cède la place à la forme parisienne entre 1730 et 1740. Ce récipient, généralement accompagné d’un présentoir et d’un couvert, servait à consommer le bouillon à l’heure du déjeuner, terme qui désignait au XVIIIe siècle le premier repas de la journée. Il était généralement accompagné d’un écrin en maroquin doublé de chamois qui permettait de le garder à l’abri de l’oxydation et de le protéger lors d’éventuels transports.
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Véritable synthèse du goût de l’époque pour les bergeries et les trompe-l’œil, cet encrier témoigne du savoir-faire des Hannong.
La rutilance des coloris ne le cède en rien à l’exubérance des réservoirs contenant l’encre et la poudre, en forme de fruits exotiques.