Fil d'Ariane

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Parcours du Musée Zoologique

Le parcours permanent

Le parcours permanent commence par la vision du hall de la biodiversité, situé au-dessus de l’accueil du musée, et qui présente la diversité des écozones du globe. Il se poursuit par un ensemble de sections consacrées à la découverte du monde animal, qui insistent notamment sur l’importance des collections pour la compréhension du monde animal et la transmission des savoirs scientifiques.


L’histoire du cabinet d’histoire naturelle de Jean Hermann, à l’origine des collections du musée, sert ainsi de point de départ à un discours sur l’observation et la classification du vivant, depuis la constitution des disciplines naturalistes et la mise en place de la classification linnéenne au XVIIIe siècle jusqu’aux apports récents de la cladistique.


La classification actuelle est illustrée par la reconstitution de la galerie des oiseaux, dans laquelle 600 spécimens permettent aux publics de mettre en regard les différents ordres de la classe Aves avec les carnivores et mollusques. Les visiteurs et visiteuses peuvent par la suite découvrir la diversité des métazoaires, et prendre ainsi la mesure de la variété des organismes présents sur le globe.

 
Dans le prolongement de ce cycle, les publics sont sensibilisés à l’utilité des collections zoologiques pour la recherche et l’enseignement. Sont présentés des spécimens ayant fait l’objet d’études scientifiques récentes, ainsi que d’autres appartenant à des espèces disparues ou en voie d’extinction, soulignant l’importance des muséums comme conservatoires de données pour l’écriture d’une histoire environnementale.


Sept salles « totems » enrichissent le parcours permanent et sont consacrées à des pièces phares des collections du musée : morse et éléphant de mer, gorille, éléphant, loup, crocodile, cœlacanthe et modèles Blaschka. Ces pièces, emblématiques pour les visiteurs, permettent de faire le lien entre l’écologie des espèces et les cultures des populations humaines qui les côtoient.

 

Les 58 modèles d’organismes marins en verre de Léopold et Rudolf Blaschka sont présentés dans leur intégralité au sein d’un de ces espaces. Ces fragiles objets, uniques en France, constituent un tour de force technique, qui témoigne de l’interpénétration des sciences et des arts au XIXe siècle.
Enfin, des salles d’oralité, dans lesquelles peuvent se tenir des ateliers et rencontres avec les chercheurs et chercheuses, ponctuent les quatre espaces thématiques de visite.

Des expositions semi-permanentes

 

Le musée rénové accueille également trois expositions thématiques semi-permanentes, destinées à être renouvelées par rotation et permettant de maintenir un ancrage fort avec l’évolution des connaissances et des problématiques environnementales.


Ces trois expositions thématiques sont les suivantes :

  • Un premier espace est consacré aux écosystèmes du Rhin supérieur, et met en valeur la diversité de la biodiversité régionale. Les publics peuvent s’immerger parmi les espèces caractéristiques du bassin rhénan et questionner, grâce à des dispositifs interactifs, le rôle des activités humaines et des aménagements du fleuve dans l’évolution de ces écosystèmes. Ils sont mis en perspective avec des documents soulignant la pluralité des enjeux — écologiques, économiques et culturels — du Rhin et l’importance de leur appropriation citoyenne.
  •  Un deuxième espace explore la baie de Sagami (Japon), terrain d’étude privilégié de Ludwig Döderlein (1855-1936), conservateur du musée pendant la période allemande. Pendant à l’écosystème local du Rhin supérieur, cette section permet aux publics de découvrir les biotopes de la baie — des côtes jusqu’aux fonds marins — et les espèces qui y vivent. La baie de Sagami est aujourd’hui encore un lieu de recherche océanographique, et un exemple illustrant la nécessité d’une protection concertée des milieux marins face aux changements globaux.
  • Un dernier espace, « la nature au laboratoire », est consacré aux moustiques et aux abeilles. Cette partie fait le lien entre l’étude du vivant et les questionnements sanitaires et sociaux liés aux contacts accrus entre humains et faune sauvage, met en valeur la recherche contemporaine, et notamment le rôle de l’Université de Strasbourg dans l’étude des insectes et de l’immunité. Ces recherches témoignent de l’importance de rendre compte des problématiques de cohabitation avec le reste du vivant, et de faire du musée une interface entre science et société.