Tympan de l’église des dominicains - Musées de Strasbourg
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Tympan de l’église des dominicains
Retrouvé en 2012 dans une propriété du Bas-Rhin où il était sans doute conservé depuis la fin du XIXe siècle, le tympan a été acquis l’année suivante avec l’aide de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d’Alsace. Il s’agit d’une opération de sauvegarde exemplaire d’un des derniers témoins d’un édifice prestigieux : ce fragment lapidaire est un très rare vestige de l’église des dominicains de Strasbourg, l’une des plus importantes de l’ordre dominicain dans le sud-ouest germanique. Il ornait le portail sud de la nef jusqu’en 1870, date à laquelle l’église fut entièrement démolie par les bombardements de Strasbourg.
Avec La Crucifixion et le Baiser de Judas, vitraux de l’église des dominicains de Strasbourg, il évoque un chantier strasbourgeois ambitieux qui se trouvait à quelques centaines de mètres de la cathédrale.
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Ce fragment lapidaire est l’un des très rares vestiges de l’église des dominicains de Strasbourg, l’une des plus importantes de l’ordre dominicain dans le sud-ouest germanique. Construite à partir de 1254, l’église est agrandie après 1307 : le tympan appartient à cette seconde phase des travaux. Il ornait le portail sud de la nef jusqu’en 1870, date à laquelle l’église est entièrement démolie par les bombardements de Strasbourg. Elle abritait alors la bibliothèque municipale et le musée historique de la ville, dont les collections remarquables ont également disparu. L’actuelle église du Temple-Neuf a été construite à son emplacement.
La localisation du tympan est connue grâce à une photographie ancienne. Seule sa partie inférieure a été conservée, mais elle frappe par sa monumentalité. Il s’agit d’une forme de tympan rectangulaire dont il n’existe que très peu d’exemples. Son décor à réseau alterne des cercles et des carrés, finement sculptés de motifs de quatrefeuilles.
Voir aussi : La Crucifixion et le Baiser de Judas dans la collection des vitraux.