Nouveaux horaires et jours d'ouverture dans les musées - Musées de Strasbourg
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Nouveaux horaires et jours d'ouverture dans les musées
À compter du 3 octobre 2022, les modalités d’ouverture des musées évoluent pour permettre au public strasbourgeois ainsi qu’aux touristes de découvrir l’ensemble des musées les vendredis, samedis et dimanches, jours traditionnellement très fréquentés.
En semaine, le public pourra chaque jour avoir accès à au moins 4 musées du réseau.
Ouverts tous les jours Sauf les lundis et mercredis
De 10h à 13h et de 14h à 18h |
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Ouverts tous les jours Sauf les mardis et jeudis
De 10h à 13h et de 14h à 18h |
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Ouvert du mercredi au samedi De 14h à 18h |
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Par ailleurs, les musées continueront bien à accueillir les groupes scolaires et assimilés (groupes pris en charge par le personnel de médiation des musées) les mercredi et jeudi de fermeture.
Ouvertures exceptionnelles : Il a également été décidé d’adapter l’ouverture des musées aux temps forts de leur programmation, en favorisant notamment l’ouverture des expositions temporaires 6 jours /7 :
- Le MAMCS et le Musée Tomi Ungerer seront ouverts tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h (sauf le lundi) du 19 novembre 2022 au 26 février 2023 pour permettre au public de visiter l’ exposition « SurréAlice », -
- L’exposition « Passé, présent, avenir d’œuvres récupérées en Allemagne en 1945. Les MNR des musées de Strasbourg » sera ouverte gratuitement tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h (sauf le mardi) du 22 octobre 2022 au 15 mai 2023 à la galerie Heitz du palais Rohan.
- En outre, le Musée Alsacien sera également ouvert tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h (sauf le mardi) pendant « Strasbourg, Capitale de Noël », du 25 novembre au 24 décembre 2022.
L’ensemble de ces mesures fera l’objet d’une présentation aux organisations syndicales dans les prochains jours.
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Œuvres à la Une
Œuvres à la Une
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Claude Monet entreprend dès 1888 ses célèbres "séries" de peintures, répétant jusqu’à trente fois un même sujet mais saisi dans des conditions lumineuses et climatiques différentes.
Le Champ d’avoine aux coquelicots fait partie d’une série de cinq tableaux que l’artiste réalise au cours de l’été 1890, à Giverny, à partir d’un point d’observation rigoureusement identique. La composition extrêmement dépouillée donne lieu à cinq variations chromatiques qui transcrivent cinq atmosphères lumineuses différentes correspondant, pour cette série, aux différents moments d’une journée.
Le langage mis au point par Monet et les impressionnistes (touches morcelées, mélange optique des couleurs, juxtaposition de teintes complémentaires et suppression du dessin) est employé ici avec une parfaite maîtrise pour restituer fidèlement une impression visuelle.
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Dans une petite armoire à porte vitrée, formant un oratoire, une statue de Vierge à l'Enfant est posée sur un socle. Cette chapelle portative se trouvait dans une maison privée à Bergheim construite en 1750. Cette date semble également correspondre à la fabrication de la statue.
L'ensemble de la Vierge en sa chapelle constitue un objet d'art populaire dont quelques exemplaires du même type, mais de facture plus maladroite, sont connus pour cette période en Alsace. Cet oratoire témoigne aussi de l'importance locale de la dévotion privée à la Vierge Marie. En effet, outre le Mont Saint-Odile, consacré à la patronne de l’Alsace, les lieux de pèlerinage les plus fréquentés de la région sont ceux dédiés à la Vierge Marie.
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Affiche contre la guerre du Vietnam
Give
Reproduction offset
68 × 53 cm
Inv. : 77.979.17.2448
© Musées de la Ville de Strasbourg / Diogenes Verlag AG Zürich
Photo : Musées de la Ville de Strasbourg / Martin Bernhart
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Ces petites merveilles en verre sont l’œuvre de Léopold Blashka (1822-1895) et de son fils Rudolf (1857-1939), verriers originaires de Bohème. Elles font partie des cinquante-huit modèles ou séries de modèles acquis en 1890 par Alexander Goette, Directeur du Musée. Cette collection comporte un certain nombre d’invertébrés à taille réelle ou agrandis, mais aussi des modèles d’anatomie ou représentant des stades de développement embryonnaire.
Au début, Léopold Blaschka réalisait des articles de fantaisie en métal et en verre, mais ce passionné de nature crée en 1857 ses premières fleurs en verre. Puis installé avec sa famille à Dresde, il expose ses fleurs, des anémones de mer et des coraux au Musée d’Histoire naturelle. Ces créations suscitent un vif intérêt auprès des musées. En effet, ces derniers cherchent une alternative pour l’exposition des invertébrés marins. Dans l’alcool, ceux-ci perdent leurs couleurs, leurs formes et l’apparence de la vie. Le verre utilisé par Léopold restitue parfaitement la translucidité et la transparence de ces organismes. C’est le début d’une aventure, d’un commerce et d’une passion partagée dès 1876 avec son fils.
Le musée de Strasbourg possède les derniers modèles d’animaux fabriqués par les Blaschka, Rudolf se consacrant par la suite uniquement à la réalisation de modèles de fleurs et de fruits pour l’université de Harvard aux États-Unis. Les secrets de leur fabrication s’éteignirent avec lui en 1939.
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La Marseillaise est née à Strasbourg
C’est dans l’intimité d’un salon strasbourgeois qu’on put entendre pour la première fois le chant qui, lors de la Révolution de 1848, deviendra l’hymne national des Français. Composé pour soutenir l’ardeur au combat de l’Armée du Rhin, ce chant ne tardera pas à être appelé la Marseillaise en référence aux soldats marseillais venus prêter main forte à ladite armée. Cette peinture d’Isidore Pils, exposée au Salon des Beaux-Arts, fut accueillie à son époque comme la représentation des circonstances authentiques de la naissance du chant illustre.
Nous sommes au 17 rue des Charpentiers, chez le maire De Dietrich. Rouget de l’Isle vient de quitter son domicile du 126 Grand Rue. Vêtu d’un bel habit tricolore qui se détache sur la blancheur d’un paravent, il chante devant le maire et ses convives, accompagné au clavecin par l’épouse du maire en personne.
Cette version de l’histoire, réalisée par Isidore Pils cinquante-sept ans après les faits, est contredite par un courrier que la femme du maire envoya à son frère à Bâle : le premier à avoir entonné la Marseillaise fut non pas l’auteur lui-même mais son mari, le maire. Ironie du sort, De Dietrich, pourtant favorable aux idées révolutionnaires, disparaîtra avant la fin de la Terreur, victime de Robespierre.
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Un atelier extraordinairement novateur conçoit, entre 1220 et 1230, les parties supérieures du croisillon sud de la cathédrale, le Pilier des Anges, puis les tympans des deux portails sud. Le couple des sculptures de l'Eglise et de la Synagogue est placé de part et d'autre de ces portails. Elles encadraient à l’origine une figure du roi Salomon, œuvre aujourd’hui disparue. Ces deux figures de femmes, allégories des religions chrétienne et judaïque, comptent parmi les plus célèbres chefs-d’œuvre de l'art occidental du Moyen Âge.
La Synagogue vaincue et l’Église triomphante appartiennent à une symbolique traditionnelle dont les représentations se multiplient à partir du milieu du XIIIe siècle. À gauche, l'Église victorieuse et couronnée, tenant dans ses mains un calice et une bannière surmontée de la croix, considère la Synagogue avec assurance. Celle-ci, qui tient une lance brisée, détourne sa tête aux yeux bandés, expression de son refus de reconnaître dans le Christ le Messie attendu. Elle paraît laisser tomber les tables de la Loi, symbole de l’Ancien Testament dépassé.
Les figures, élancées, sont empreintes d'une très grande humanité. Toutes deux caractérisent la brève période de raffinement qui marque la fin du règne des Hohenstaufen. La finesse des drapés fluides, qui laissent percevoir la densité des corps, ainsi que les poses majestueuses, renvoient également à la statuaire de l'Antiquité, qui bénéficie au début du XIIIe siècle d'un regain d'intérêt désigné sous le nom de "Renaissance antique".
La proximité stylistique de ces sculptures avec la statuaire de la cathédrale de Chartres a été soulignée, mais des rapprochements ont également été établis avec la statuaire bourguignonne et celle de la cathédrale de Sens. Selon certains spécialistes, les sculpteurs partis de Sens auraient gagné Chartres puis la Bourgogne avant de rejoindre Strasbourg, alors que d'autres concluent plutôt à la simultanéité de ces chantiers.
Ces statues ont été déposées au musée au début du siècle pour les protéger de la pollution et des intempéries, et ont été remplacées sur l’édifice par des copies.
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Frédéric Kastner, fils de musicien et physicien lui-même, met au point un orgue à gaz appelé flammes chantantes dans les années 1870.Il en reste deux exemplaires dont un à Strasbourg.
Imaginé par le jeune physicien Frédéric Kastner, cet instrument insolite fonctionne au gaz de coke c'est-à-dire avec le gaz mis au point au 19e siècle comme gaz d’éclairage et à usage domestique. Le son est obtenu à l’aide d’une série de brûleurs qui s’ouvrent en forme de tulipe et libèrent une flamme dans un tuyau de verre. La hauteur du tube, qui peut être ajustée grâce aux collerettes en papier, permet d’accorder les notes.
Trois instruments de ce type sont connus (l’un à trois octaves a disparu à Vienne, l’autre à une octave est conservé au musée des techniques à Londres). Le nôtre comporte 2 octaves. César Franck, Charles Gounod et Wendelin Weissheimer composèrent pour ces "flammes chantantes".
Cet instrument présenté à l’Académie des sciences à Paris en 1873 fut également joué à Baden-Baden en 1879 en présence de l’impératrice d’Allemagne. Henri Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge, qui avait été aidé financièrement par la mère de l’inventeur, assura la promotion de cet instrument en Angleterre. La mort prématurée de Frédéric Kastner est sans doute à l’origine de la rareté de ces orgues à gaz ou pyrophones.
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La fouille d'une tombe en juillet 1902 dans un champ à Baldenheim inaugure une longue série de découvertes. Sa célébrité se trouve renforcée, de plus, par l'étude publiée en 1907 par R. Henning, qui fait de Baldenheim le site éponyme de ce type de casque, dont une trentaine d'exemplaires sont recensés à l'heure actuelle.
La coiffe en fer argenté, de forme conique, se compose de six plaques ovales allongées, reliées entre elles par des bandes en bronze rivetées, s'élargissant en T et se rejoignant dans la partie inférieure. Un bandeau circulaire décoré de médaillons ronds et carrés borde la base de la coiffe. Les motifs décoratifs se composent de frises végétales et de thèmes issus du monde oriental (génie aux animaux, figure de cavalier...). Une pointe bouletée orne le sommet de la coiffe. Les protège-joues latéraux sont bien conservés, décorés d'un fin motif guilloché.
Ce type de casque d'apparat a été créé dans des ateliers situés dans le domaine méditerranéen ou byzantin. Il se trouve ainsi placé à la croisée de traditions issues de l'Antiquité romaine tardive et du monde oriental. Ces casques constituent des pièces de grand prestige et sont fréquemment associés à un riche mobilier funéraire (ainsi à Krefeld-Gellep, Planig, Gammertingen...). En France, seuls deux autres exemplaires de ce type de casque sont recensés, à Vézéronce dans l'Isère et à Châlon-sur-Saône.